Voitures de société sans émission : nous voyons enfin la fumée blanche

Temps de lecture 3 minMobilité
Voilà la fumée blanche. Et pas celle qui sortirait d’un pot d’échappement. Le gouvernement est finalement parvenu à un accord au sujet du verdissement du parc automobile belge. Bien que les véhicules de société ne représentent que quelque 10 % de l’ensemble des voitures en circulation, les partis ont pris conscience du fait que cette mesure constituait le chemin le plus rapide vers une mobilité propre. Et vers un environnement plus calme assorti d’un air plus pur. À partir de 2026, la voiture neutre en carbone sera la norme. Dans leur approche, les membres du gouvernement ont opté pour trois piliers : (continuer à) favoriser la voiture de société sans émission carbone, investir dans les infrastructures de recharge et élargir le budget mobilité pour les collaborateurs.
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Nous ne pouvons que nous en réjouir ! L’information a causé une certaine appréhension au début, mais le point important est que les contrats en cours restent intacts, et que le consommateur a toujours le choix. Les personnes qui possèdent ou souhaitent une voiture de société à carburant fossile ont toujours cette possibilité. La déductibilité fiscale de ces modèles diminuera d’année en année dans le cadre d’un régime de transition, pour atteindre zéro en 2028.

1. Sécurité juridique en matière de fiscalité

En matière de fiscalité, nous avons désormais davantage de sécurité juridique. Alors que nous étions parfois confrontés à de brusques changements de règles concernant la déductibilité et l’avantage de toute nature par le passé, nous disposons maintenant d’un plan pluriannuel clair où les voitures particulières (y compris les minibus) neutres en carbone resteront déductibles à 100 % jusqu’à fin 2026. À partir de 2027, ce pourcentage passera à 95 % pour ensuite diminuer de manière dégressive jusqu’à 67,5 % en 2031. Cela peut vous sembler rapide, mais nous serons déjà dix ans plus tard.

En une décennie, beaucoup de choses peuvent changer : de meilleures technologies, une offre plus étendue et des modèles moins onéreux. Je pense que le gouvernement veut éviter une débâcle comme avec les panneaux solaires, où les subsides sont restés élevés trop longtemps alors que les prix des panneaux avaient baissé de plus de 50 % à un moment donné. Nos experts prévoient d’ailleurs que le prix d’une voiture électrique pourra rapidement baisser et que l’offre augmentera de manière exponentielle. En 2022, vous pourrez trouver une alternative neutre en carbone dans chaque marque pour chaque modèle de chaque segment, laquelle coûtera le même prix ou sera même moins chère que son équivalent doté d’un moteur à combustion.

2. Plus de bornes de recharge

Le principal problème ne concerne donc pas l’offre, mais bien l’infrastructure de recharge. Les conducteurs d’une voiture électrique doivent en effet pouvoir la recharger. Il en va de même pour l’hydrogène. Le réseau des bornes de recharge est actuellement très limité. Les incitants fiscaux sont dès lors plus que bienvenus. La proposition de loi fait une distinction entre les aides aux entreprises et aux particuliers. Les entreprises qui investissent dans des infrastructures de recharge pourront bénéficier d’un pourcentage de déductibilité allant jusqu’à 200 % (jusque fin 2022, puis ce pourcentage passera à 150 % jusqu’au 31 août 2024). Les particuliers qui réalisent cet investissement pourront compter sur une réduction d'impôt de 45 % la première année, avec un plafond de 1 500 euros par borne de recharge et par contribuable. En tant que société de leasing, nous nous étions déjà penchés activement sur la question et nous prévoyons déjà l’installation d’une borne de charge dans le contrat de leasing des voitures de société électriques.

3. Un budget mobilité plus flexible

Le troisième pilier concerne le budget mobilité. Celui-ci était auparavant « complexe » et l’offre quasi simultanée de « cash for car » a généré beaucoup de confusion. La simplification que prévoit maintenant l’accord répond également mieux à la tendance actuelle vers une mobilité mixte. Le travailleur contemporain roule avec sa voiture, mais aussi avec un vélo électrique et il emprunte parfois les transports en commun (ne serait-ce que pour le dernier kilomètre parcouru en ville). La nouvelle constellation offre ainsi à l'employé la flexibilité nécessaire afin d'adapter son moyen de transport aux besoins du moment.

En tant que société de leasing, nous sommes favorables à cet accord. Même si sa mise en œuvre effective sera laborieuse. Nous avons entamé notre propre trajet vers une mobilité propre en 2017. Avec le processus d’apprentissage nécessaire, nous parviendrons à rendre la flotte de nos propres collaborateurs entièrement électrique d’ici la fin de cette année. Nous en sommes déjà à plus de 70 %.

Nous sommes pionniers en la matière, mais les membres du gouvernement ont eux aussi choisi cette date comme objectif.

Cependant, vous ne devez pas attendre 2026. En effet, grâce à notre propre projet EV, nous avons l'expérience nécessaire, de solutions intégrées avec des stations de recharge et des cartes de recharge, et d'un large choix de voitures électriques. En collaboration avec nous, vous pourriez rendre votre flotte à zéro émission dès aujourd'hui.

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Publié le 21 mai 2021
21 mai 2021
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