BYD lance trois voitures électriques impressionnantes en Europe

Pour sa percée sur le continent européen, BYD mise essentiellement sur l’Atto3, un crossover compact destiné à concurrencer le Kia Niro EV, voire l’iX1 de BMW. Il est équipé de la dernière génération ‘maison’ de batteries ‘Blade’ qui recourent à la technologie lithium fer phosphate (LFP). Exemptes de cobalt et de nickel, elles sont aussi plus sûres (risque d’incendie quasi nul) et promises à une durée de vie plus longue, avec jusqu’à 5000 cycles de chargement ou 1,5 millions de kilomètres. Petit bémol : la capacité de recharge rapide est limitée à 88 kW.

Même si l’intérieur a de quoi surprendre, force est de reconnaître la qualité de l’assemblage et des matériaux. Tout aussi impressionnante, l’immense tablette de 15,6 pouces semble provenir tout droit d’une Tesla Model 3. Le graphisme est particulièrement soigné et la tablette peut être utilisée en mode vertical comme en mode horizontal. Apple CarPlay et Android Auto ne sont pas encore disponibles et la seule langue opérationnelle est l’anglais, mais BYD a promis de rectifier le tir dès l’année prochaine à l’aide d’une mise à jour ‘over-the-air’.

Question conduite, l’Atto 3 se profile comme un véhicule nerveux. 150 kW, ce n’est évidemment pas négligeable ! Une bonne pression sur l’accélérateur et vous voilà à 100 km/h en à peine 7,3 secondes. A condition que la chaussée ne soit pas trop grasse, car les roues avant ont vite tendance à patiner. Pour le reste, disons que la tenue de route est rassurante et confortable et que le véhicule est équipé des systèmes d’aide à la conduite les plus sophistiqués. Résultat ? 5 étoiles EuroNCAP.

Deux catégories au-dessus, on trouve le Tang, un robuste crossover de 7 places doté d’une batterie de 86,4 kWh. Assez pour parcourir 400 kilomètres selon le cycle WLTP. Les tests pratiqués en Norvège ont révélé que le rapport entre l’autonomie WLTP et l’autonomie réelle était excellent, avec un écart d’à peine 11%. Malheureusement, la capacité de recharge rapide avec du courant continu est limitée à 110 kW. La transmission est assurée par deux moteurs électriques qui génèrent une puissance cumulée de 380 kW. Tout comme son petit frère, le Tang mise beaucoup sur son niveau d’équipement et sur la qualité d’ensemble.

Han, l’élégante limousine de la marque, ambitionne plutôt de jouer dans la cour des Tesla Model S et Mercedes-Benz EQE. Son groupe motopropulseur est quasi identique à celui du Tang, mais du fait qu’elle est plus aérodynamique et moins lourde, elle s’avère moins énergivore et plus rapide. A tel point que le constructeur avance une autonomie WLTP de 521 kilomètres. La Han espère séduire les clients européens avec la qualité de ses finitions et son niveau d’équipement particulièrement généreux. Attendue chez nous dans le courant de 2023, elle peut déjà être commandée sur certains marchés européens.