À vélo en solo jusqu’en Italie : Thomas récolte de l’argent pour KOTK

Au quotidien, Thomas Thielemans (31 ans) gère des grands comptes chez LeasePlan. Il passe la plupart de son temps libre à vélo et, pour lui, plus c’est loin, mieux c’est. Thomas n’est pas un adepte du cyclotourisme petites distances. Il préfère largement l’aventure. Et c’est pourquoi il part fin août seul sur son deux-roues en direction de la ville portuaire italienne de Gênes, à quelque 1 300 kilomètres de son domicile de Meise. « L’objectif consiste à parcourir chaque jour entre 100 et 120 kilomètres, avec de temps en temps un jour de repos. Je devrais arriver en 12 jours », explique Thomas. Il effectue le voyage de manière totalement autonome. « Je vais donc devoir compter sur ma nature sociable pour obtenir de l’aide en chemin ou trouver un endroit où dormir. Grâce à l’app ‘Welcome to my Garden’, une sorte de plateforme de couchsurfing pour cyclistes et randonneurs, j’ai déjà reçu de nombreuses offres de lieux pour dormir. »

Thomas a planifié son itinéraire via Komoot. La première étape le mènera à Chimay, Thomas pédalera ensuite vers la Champagne avant de traverser les Alpes et de rejoindre Turin. Il sera accueilli à Gênes par des amis qui y séjourneront à ce moment-là. « Le principal défi réside selon moi dans la traversée des Alpes », estime Thomas. « Grimper le Col de l’Iseran sur 48 km constitue un solide challenge. Mais je suis bien sûr suffisamment entraîné. »

Pour se lancer dans une telle aventure, il faut avoir un petit grain. Mais, pour Thomas, ce défi revêt une dimension supplémentaire. Par le biais de son périple, Thomas récolte de l’argent pour ‘Kom Op Tegen Kanker’. « On a diagnostiqué un cancer à ma maman cette année. Pour la soutenir mentalement, j’ai décidé d’agir en faveur de ‘Kom Op Tegen Kanker’. Comme j’avais déjà en tête de faire de la randonnée à vélo, j’ai décidé de me faire sponsoriser pour relever ce défi. » Thomas vient de récolter 1 000 euros mais espère en gagner plus. Et, par kilomètre parcouru, il verse lui-même 10 cents supplémentaires. « Au début, ma maman a pensé que j’étais fou. Les mères s’en font naturellement toujours un peu. Mais maintenant elle me soutient. Elle sait que j’ai du caractère. »

D’un point de vue physique, Thomas a aussi pu bien se préparer. « Pendant le confinement, j’ai décidé d’entreprendre de grandes excursions à vélo. Il n’y avait de toute façon rien d’autre à faire. Je me suis fixé un objectif : me rendre à vélo dans chaque commune de la Belgique. Je ne partais pas toujours de la maison, mais j’effectuais une partie du trajet en train pour ensuite pédaler jusqu’à ma destination », explique Thomas. « Je suis ainsi déjà allé en train jusqu’à Arlon et, de là, j’ai pédalé jusqu’à Knokke. En fin de compte, j’ai vu les quatre coins de notre pays à vélo. Et cela m’a également aidé à mieux comprendre les gens, ce qui constitue aussi un atout dans mon travail. »

Thomas essaie d’emprunter autant que possible le vélo. « Le trajet jusqu’à mon bureau n’est pas vraiment fait pour la petite reine, je préfère donc laisser mon vélo de côté dans ce cas. Mais pour un saut au magasin, je prends toujours mon deux-roues. Ce n’est pas seulement un choix écologique, c’est surtout très agréable. Et avec une petite bière locale à l’issue de la randonnée cycliste, le défi en vaut tout de suite largement la peine ! »

Voulez-vous soutenir Thomas durant son périple cycliste jusqu’à Gênes ? Vous pouvez verser ici une contribution à ‘Kom Op Tegen Kanker’.