Comment choisir votre prochaine voiture de société au Salon de Bruxelles ?
Si le moment est venu pour vous de commander une nouvelle voiture de société, il est fort probable qu’elle devra être électrique. Quels sont les critères qui devront guider votre choix ? Voici 10 questions qui vous mèneront à la voiture de société idéale pour vous. Et n’hésitez surtout pas à profiter du Salon pour découvrir les candidates de visu. Il est fait pour ça !
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Quelle distance voulez-vous pouvoir parcourir avec un cycle de batterie ? La capacité de la batterie est évidemment un argument clé à l’heure du choix de votre futur véhicule. Plus sa capacité en kWh est élevée, plus son autonomie sera grande et moins souvent vous devrez la recharger. L’envers de la médaille, c’est que le poids et le prix d’une batterie sont directement proportionnels à sa capacité. La plupart des modèles offrent dès lors le choix entre deux, voire trois tailles de batterie. Mais même si le rayon d’action WLTP est un critère de sélection valable, l’autonomie réelle dépend avant tout de la température extérieure et de la vitesse. Si vous cherchez un comparatif, rendez-vous sur ev-database.org.
kW et kWh… une précision s’impose ! La puissance d’un moteur s’exprime souvent en chevaux (ch)… ou en kilowatts (kW). 1 kW équivaut à 1,36 ch. Autrement dit, un moteur de 150 kW délivre 204 ch. La puissance d’une borne de recharge s’exprime elle aussi en kW. Le kilowattheure (kWh) est l’unité qui exprime la capacité (ou ‘taille’) de la batterie. Vous pouvez comparer cela au nombre de litres que peut contenir le réservoir à carburant d’unevoiture à moteur thermique. Une batterie moyenne affiche une capacité de 50 à 60 kWh, tandis que celles qui équipent les voitures plus lourdes et plus puissantes peuvent atteindre 100 kWh.
Quels sont les types de batteries existantes ? On distingue aujourd’hui deux types de batterie sur le marché : les LFP (lithium-fer-phosphate) et les NMC (nickel-manganèse-cobalt). Les premières sont relativement récentes et présentent divers avantages, dont le prix et la durée de vie. Moins susceptibles de prendre feu, elles sont toutefois moins performantes et leur recharge est plus lente. Les secondes sont les batteries lithium-ion que nous connaissons depuis des années. Elles offrent une densité énergétique supérieure mais leur construction exige du cobalt et du nickel et revient plus cher. Certaines marques proposent les deux : la LFP pour les versions standard et les NMC pour les versions à grande autonomie.
Comment savoir si ma voiture résulte d’un mode de construction durable ? Lithium, cobalt, nickel… l’extraction de ces matériaux ne reste pas sans impact. Si certains constructeurs préfèrent rester vagues sur l’origine de leurs batteries, d’autres privilégient la franchise et se servent de la technologie Blockchain pour illustrer la chaîne d’approvisionnement en toute transparence. Mais il n’y a pas que la batterie. La production du véhicule n’est pas sans impact non plus. En Europe, les constructeurs font tout ce qu'ils peuvent pour réduire et compenser les émissions de leurs usines en vue d'atteindre la fameuse neutralité carbone. Ajoutons encore l’impact du transport. Il est évident que les voitures produites dans l'UE ont moins de kilomètres à parcourir avant d’atteindre leur marché de destination que celles en provenance d’Asie ou d’Amérique.
Capacité brute ou nette de la batterie ? En annonçant la puissance de la batterie de leurs modèles électriques, les constructeurs automobiles précisent rarement s’il s’agit d’une capacité nette ou brute. Or, la différence peut être énorme. Par capacité brute, on entend la quantité totale d’énergie que la batterie peut stocker, tandis que la capacité nette désigne la quantité réellement utilisable. Faites donc bien attention quand vous comparez des modèles. Une voiture peut afficher plus de kWh sur papier, mais si vous prenez la peine de lire les petits caractères, vous verrez que l’avantage peut changer de camp.
Quel est le rôle déterminant du chargeur embarqué ? L’électricité prélevée via une prise de courant domestique est un courant de type alternatif (AC ou alternating current). Une batterie ne peut toutefois pas stocker du courant alternatif. Il faut donc le convertir en courant continu (DC ou direct current). C’est le rôle du chargeur embarqué. Plus ce chargeur est puissant, plus la recharge via un smart cable, une wallbox ou une borne de recharge publique ordinaire sera rapide. Le chargeur embarqué limite aussi la vitesse de recharge. Si la station de recharge fournit un courant de 11 kW et que votre chargeur embarqué ne peut traiter que 3,7 kW, c’est cette dernière valeur qui déterminera la vitesse de recharge.
Quelle est l’importance de la vitesse de recharge rapide d’un véhicule électrique ? Aujourd’hui, une voiture de moyenne gamme affiche généralement une puissance de recharge rapide de 100 kW. Mais il en existe sur le marché qui sont capables de recharger à 300 kW. On parle ici de capacités maximales, pas de la capacité de recharge continue. Il faut donc prendre cette valeur avec des pincettes. Il est tout à fait possible que sur papier, une voiture soit capable de recharger à 200 kW mais qu’à la borne, elle ait besoin de plus de temps qu’une autre dont la capacité de charge est plafonnée à 160 kW. On parle évidemment ici de deux voitures équipées de batteries de même capacité. Pour connaître les vitesses de recharge réelles des véhicules qui vous intéressent, renseignez-vous sur ev-database.org.
Chargement bidirectionnel / V2X : est-ce vraiment utile ? Certaines voitures, notamment chinoises et sud-coréennes, offrent la possibilité d’installer un adaptateur sur le port de recharge afin de pouvoir alimenter des appareils électriques externes. Cette fonction, baptisée V2L (vehicle-2-load) est l’application la plus ‘basique’ du chargement bidirectionnel. Au moins aussi intéressantes, les fonctions V2H (vehicle-to-home) et V2G (vehicle-to-grid) permettent d’utiliser l’électricité de la batterie de votre EV pour respectivement alimenter la maison ou la réinjecter sur le réseau. Certains véhicules électriques sont déjà prêts, mais pour des raisons essentiellement légales, l’utilisation de ces fonctions n’est pas pour demain.
Pompe à chaleur ou non ? Le froid est l’ennemi n°1 d’une batterie lithium-ion. Il faut en effet beaucoup d’énergie pour que votre voiture atteigne sa température de croisière. Il vaut donc mieux préchauffer la batterie et l’habitacle avant de démarrer, c’est-à -dire tant que la voiture est encore branchée. Aujourd’hui, de nombreuses voitures électriques sont équipées d’une pompe à chaleur, souvent en option. Ce système consomme moins qu’un chauffage classique, notamment par grand froid. Autrement dit, vous y gagnez en autonomie pendant la saison hivernale.
Serez-vous amené à tracter une remorque ou à transporter des vélos ? La plupart des nouveaux modèles peuvent être équipés d’un crochet d’attelage et peuvent tracter 750 kilos sans problème. Certains modèles plus puissants peuvent même supporter des remorques de plus de deux tonnes ! Mais attention… BYD, Volkswagen, Cupra, Citroën, DS, Opel, Peugeot, Fiat et Alfa Romeo proposent encore des voitures électriques de moyenne gamme qui ne sont pas homologuées pour une attache-remorque. Dans le meilleur des cas, vous pouvez y monter un porte-vélos. Vérifiez donc les possibilités avant de commander votre EV !