Les EV promettant la plus grande autonomie au Brussels Motor Show 2025

Le successeur de l’A6 à moteur thermique est l’A7. Seuls les véhicules 100% électriques – dont bientôt une version 5 portes Sportback et une version Avant (break) – ont encore le droit de porter le nom d’A6. Ces élégantes carrosseries reposent sur une plateforme performante et bénéficient d’une architecture 800 V. Equipée d’un moteur de 367 ch et d’une batterie d’une capacité nette de 94,9 kWh, la version Performance annonce une autonomie impressionnante de 750 kilomètres (720 pour la version Avant). Excusez du peu !

BMW a décidé de proposer sa nouvelle Série 5 en version thermique et en version électrique. Cette dernière hérite du prénom i5 et se décline également en version break. Extérieurement, la différence est à peine perceptible, même si les deux technologies sont radicalement différentes. La M60 xDrive et ses 601 ch offrent des prestations exceptionnelles, tandis que l’eDrive40 dotée de 340 ch et d’une batterie de 81,2 kWh promet jusqu’à 582 kilomètres d’autonomie. Pas mal du tout, même si en 2024, ça n’a plus rien d’un record.

Dans l’attente du Seal 7, un SUV décliné de la Seal, cette dernière reste le fleuron de la gamme européenne de BYD. Cette élégante berline de moyenne gamme aux lignes épurées est équipée d’une batterie LFP développée par le constructeur, particulièrement performante et carrément intégrée dans la structure de la voiture. En version Design, la Seal délivre 313 ch et sa batterie de 82,5 kWh suffit pour couvrir 570 kilomètres sans recharger, tandis que la version Excellence de 530 ch affiche un rayon d’action de 520 kilomètres.

Depuis son intégration au sein du groupe chinois Geely, Lotus accède aussi aux meilleures technologies de transmission électrique. Après l’Eletre, un SUV aux lignes sportives, le constructeur a lancé l’Emeya. Cette berline au look particulièrement réussi est proposée en version 612 ou 918 ch. Si le critère de l’autonomie est pour vous primordial, optez plutôt pour la première. Avec sa batterie de 102 kWh rechargée à fond, vous pourrez parcourir 610 kilomètres, grâce notamment à son aérodynamisme très favorable. En mode rapide, la recharge peut se faire jusqu’à 350 kW.

Mercedes dote ses modèles électriques d’une carrosserie particulière, très éloignée de celles des voitures à moteur thermique. L’EQE est donc très différente de la Classe E, même si elle appartient au même segment. Vous avez le choix entre des versions à un ou à deux moteurs. Si vous voulez privilégier l’autonomie maximale de 666 kilomètres, optez pour le modèle d’entrée de gamme 300 de 245 ch. Mais si vous attachez plus d’importance aux performances, préférez l’AMG 4Matic+ de 687 ch.

Chez Polestar, le chiffre apposé au nom indique l’ordre de lancement des modèles. Avec ses lignes originales, la 4 est plus compacte que la 3, mais elle est sortie un peu plus tard. A mi-chemin entre berline et SUV, elle offre le choix entre des modèles à un ou à deux moteurs. La version Long Range Single Motor de 272 ch est celle qu’il vous faut si vous roulez beaucoup et que vous n’aimez pas être à l’arrêt. La batterie d’une capacité nette de 95 kWh vous promet en effet une autonomie WLTP de 620 kilomètres.

Peugeot a remplacé sa fameuse 3008 par un crossover du même nom et à la silhouette branchée. La différence, c’est que vous avez désormais le choix entre des versions à moteur thermique et des versions à transmission électrique. Dans ce dernier cas, le nom du modèle est précédé d’un ‘e’. Au catalogue, on trouve déjà une version d’entrée de gamme de 210 ch dotée d’une batterie de 73 kWh. Un modèle Long Range devrait suivre, avec une batterie de 98 kWh, suffisante pour couvrir 700 kilomètres sans recharger. Cette même batterie équipera aussi le nouvel Opel Grandland.

A défaut d’un renouvellement complet, la Porsche Taycan a quand même fortement évolué, avec au sommet de la gamme une version Turbo GT Weissach surpuissante de 1034 ch. Enorme… mais si vous voulez privilégier l’autonomie, préférez-lui l’entrée de gamme de 408 ch équipée en option de la batterie Performance Battery Plus d’une capacité nette de 97 kWh, de quoi offrir une autonomie WLTP de 678 kilomètres. En mode rapide, la recharge peut se faire jusqu’à 320 kW, avec récupération de l’énergie motrice jusqu’à 400 kW à la décélération.

Le Scenic n’a plus rien du ‘sage’ (et pratique) monospace. C’est aujourd’hui un crossover branché disponible exclusivement en version électrique, tout comme la Megane. Renault le propose en versions 170 et 220 ch. Cette dernière est équipée de série d’une batterie de 87 kWh et promet une autonomie WLTP de 625 kilomètres. Une valeur qui s’explique aussi par son faible poids et sa pompe à chaleur fournie de série. La recharge rapide peut se faire jusqu'à 150 kW. Quant au chargeur embarqué, le client a le choix entre un modèle à 7 kW et un autre à 22 kW.

Si l’on oublie le Buzz et son originalité, on trouve au sommet de la gamme ID de Volkswagen le modèle 7, également disponible en version Tourer, autrement dit en version break. VW propose un large choix de motorisations et de batteries. Le modèle supérieur à quatre roues motrices est équipé d’un moteur de 340 ch et d’une batterie d’une capacité nette de 86 kWh, ce qui lui permet de couvrir 638 kilomètres avec un seul cycle de charge. La version Pro S fait plus fort encore ! Avec un moteur de 286 ch – ce qui n’est pas rien non plus – elle affiche une consommation WLTP de 13,6 kWh/100, ce qui devrait lui valoir une autonomie allant jusqu’à 709 kilomètres.

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