Bojan a fait un roadtrip en ex-Yougoslavie au volant d’un VE

· Destination : Banja Luka, Bosnie · Distance totale du voyage : 5000 km · Véhicule : Polestar 2 · Nombre de haltes : 7 (mais cela aurait aussi été possible avec 5) · Autonomie réelle : environ 350 km · Coût des recharges : environ 340 euros

Pour Bojan, les vacances d’été sont toujours synonymes de joyeuses retrouvailles avec sa famille en Bosnie. Et pour cela, il parcourt volontiers les 1500 kilomètres de trajet en voiture. Pendant ses 4 semaines de vacances, il prend également le temps de faire des petites escapades depuis la Bosnie avec sa famille. En comptant les déplacements en Serbie et en Croatie, Bojan a parcouru pas moins de 5000 kilomètres au total. Pour la première fois, il s’est lancé dans cette aventure au volant d’un véhicule électrique. Pas avec la Skoda Enyaq qu’il conduit depuis un an, mais avec une Polestar 2. « Depuis que j’ai découvert les joies de la conduite électrique, j’étais déterminé à entreprendre mon voyage annuel en Bosnie avec un VE. La Skoda Enyaq est une voiture familiale confortable et spacieuse qui offre une autonomie d’environ 500 kilomètres. Elle me semblait donc idéale pour parcourir de longs trajets en voiture. »

Mais juste avant son départ, une panne de voiture est venue chambouler ses plans. « La Skoda a dû aller au garage et on m’a mis une Polestar 2 à disposition. C’est une très chouette voiture, mais un peu petite pour partir en voyage avec femme, enfants et bagages. » Finalement, l’épouse de Bojan et ses deux enfants ont pris l’avion pour la Bosnie. C’est seul que Bojan a parcouru la distance en voiture. Ce voyage solo vers l’Europe de l’Est s’est déroulé sans encombre. « J’ai beaucoup apprécié le calme et la tranquillité, c’est d’ailleurs l’un des avantages de la conduite électrique. La voiture est silencieuse et très confortable. Et grâce aux systèmes d’aide à la conduite comme le cruise control adaptatif, le lane assist et le one pedal driving, on peut se détendre au volant. Même s’il faut bien sûr toujours rester attentif », affirme Bojan.

Plus de bornes de recharge que de VE

Le voyage aller s’est déroulé en deux temps. Bojan a d’abord parcouru environ 1000 kilomètres jusqu’en Autriche, où il a passé la nuit. Le deuxième jour de trajet, il lui restait environ 500 kilomètres à parcourir. « Je suis arrivé frais et dispos à destination, ce qui est un avantage de taille. En fait, le trajet m’a pris beaucoup de temps, mais c’est aussi parce que j’ai passé trois heures dans un embouteillage à la frontière bosniaque », explique Bojan. Sur son trajet, il s’est arrêté 7 fois pour recharger. « Mais j’aurais tout aussi bien pu le faire en 5 fois. J’ai délibérément choisi de ne pas laisser la batterie passer sous la barre des 30 % et de ne la charger qu’une demi-heure à chaque fois. C’était très facile, car ma carte Shell Recharge de LeasePlan était acceptée partout dans l’UE. » Pour recharger en dehors de l’UE, Bojan a utilisé sa carte de recharge Chargemap privée.

Il n’a rencontré aucun problème. « Il y a beaucoup de chargeurs rapides à proximité et/ou le long des autoroutes en Allemagne, en Autriche, en Slovénie et en Croatie. En Bosnie, l’infrastructure est moins développée, mais on trouve des bornes dans chaque ville. Comme le pays n’est pas très grand et que l’on peut se déplacer rapidement d’une ville à l’autre, je ne me suis jamais trouvé à court d’énergie. Le pays compte environ 175 bornes de recharge disséminées sur tout le territoire, mais c’est toujours plus que le nombre de VE en circulation », s’amuse Bojan. « On remarque cependant que les autorités encouragent la conduite électrique. Il est par exemple possible de recharger gratuitement presque partout. Et dans la capitale, Sarajevo, j’ai trouvé des chargeurs rapides qui ne m’ont coûté que 10 euros pour 30 minutes ! »

Le freinage régénératif comme bouée de sauvetage

Une fois, Bojan a eu chaud... Il partait de Sarajevo la batterie totalement chargée pour rejoindre la prochaine ville à environ 125 kilomètres de là. « Mais j’ai dû franchir une montagne de 1600 mètres d’altitude. Plus nous grimpions, plus la batterie se vidait rapidement. J’avais peur de ne pas atteindre la prochaine borne. Jusqu’à ce que j’arrive au sommet et entame la descente. Le freinage régénératif a rechargé la batterie et j’ai pu quitter la zone montagneuse sans que ma batterie ne se décharge davantage. À partir de ce là, j’ai su que je n’aurais pas d’ennuis avec mon VE et j’ai été rassuré pour le reste des vacances », explique Bojan en riant. S’il repartira la prochaine fois en VE ? « Absolument », répond-il sans hésiter. « Je suis totalement conquis. Plus que jamais, j’ai apprécié le voyage en lui-même et pas uniquement la destination. »

Il nous reste une dernière question : plutôt Skoda Enyaq ou Polestar 2 ?

« C’est un choix entre le cœur et la raison », plaisante Bojan. « La Polestar 2 est une voiture fantastique. Sportive, rapide, confortable et très belle. J’ai goûté à sa puissance sur les autoroutes allemandes, et j’ai eu droit à de nombreux regards admiratifs en Bosnie, où la marque Polestar n’est pas commercialisée. Mais la Skoda Enyaq est plus spacieuse et plus confortable, bien qu’elle soit aussi un peu plus lourde. En tant qu’amateur de voitures, je choisis la Polestar, mais en tant que père de famille, j’opte pour la Skoda », conclut Bojan.

3 conseils de Bojan

-Téléchargez plusieurs apps comme A Better RoutePlanner, Chargemap, Shell Recharge et Plugshare, et planifiez votre itinéraire à l’avance, y compris les haltes de recharge.

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  Ne paniquez pas, vous trouverez toujours une solution de recharge, mais n’oubliez pas d’emmener votre câble de recharge domestique. - Pour des recharges rapides avantageuses, envisagez un abonnement résiliable mensuellement, par exemple chez Ionity ou Tesla.

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  Sur les réseaux sociaux, cherchez des groupes comme Enyaq BE et NL, Polestar BE et NL ou la marque de VE que vous conduisez. Vous y trouverez de nombreux trucs et astuces pour partir en vacances.