Elio a parcouru 1950 km en 2 jours pour se rendre à Alicante en VE

Temps de lecture 3 minVoyager en électrique
Notre collègue Elio Zoda était déjà parti en vacances en Allemagne (500 km) et en Haute Provence (900 km) à bord de son VE. Fort de ces expériences qu’il a appréciées, il s’est attaqué assez sereinement aux 1950 kilomètres séparant Bruxelles d’Alicante, même s’il avait quelques craintes quant au réseau de recharge en Espagne. Découvrez comment s’est déroulé ce voyage 100 % électrique.
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Destination : Alicante (Espagne) Distance du trajet simple : 1950 km Distance totale parcourue : 4800 km Durée du trajet : 2 jours (avec une nuitée à Bordeaux à l’aller et une nuitée à Barcelone au retour) Véhicule : Volvo C40 EV Normal Range Autonomie WLTP : 435 km Nombre de haltes : 10 Coût total des recharges : +/- 250 euros

Elio est parti en famille en Espagne, avec sa compagne et Joé, son fils de 12 ans. Seul conducteur à bord, Elio était au volant de sa Volvo C40 EV. « J’ai cette voiture depuis 15 mois. Je l’ai choisie car c’est une Google Car qui accepte les charges super rapides. Sur le trajet, j’ai beaucoup utilisé Google et l’app de la carte de recharge Shell Recharge », précise-t-il d’emblée.

Confort et divertissement

Pour préparer son voyage, Elio a fait quelques recherches en ligne pour explorer le réseau de charge rapide et super rapide, afin de savoir à quelle vitesse son véhicule pouvait charger. Il a aussi beaucoup misé sur le confort pour sa famille : un store pour la vitre panoramique de toit, des supports pour tablette et smartphone, des médicaments contre le mal du transport pour son fils, des vêtements amples, des coussins et des plaids pour que tout le monde soit à l’aise… Pour passer le temps, notre collègue avait prévu des playlists sympas et des petits jeux à faire en famille. « Notre jeu préféré consiste à trouver des voitures dont les trois derniers chiffres de l’immatriculation sont identiques. Le premier qui en a trouvé cinq peut choisir le resto du soir. »

Des pauses bienvenues

Sur la route, Elio et sa famille se sont arrêtés une dizaine de fois 15 à 20 minutes pour recharger, afin d’arriver chaque fois à 80 % de charge, soit environ toutes les deux heures. En France, il n’a pas eu de temps d’attente à l’aller, et seulement deux fois 15 minutes au retour. « Il vaut mieux ne pas partir le week-end, car les chargeurs sont assez occupés. J’ai remarqué une grande différence entre le lundi et le vendredi. Dès le vendredi, il commence à y avoir des temps d’attente aux chargeurs rapides. »

Ce long voyage a vraiment fait prendre conscience à Elio que ces brefs arrêts toutes les deux heures étaient bénéfiques. « Il faut vraiment considérer les moments de recharge comme du repos : faire des étirements, passer aux toilettes, prendre une boisson ou un en-cas, nettoyer le pare-brise, se dégourdir les jambes, jouer un peu au ballon en famille… Je suis d’ailleurs arrivé à destination sans être trop fatigué. »

Le défi espagnol

« En France, le réseau de recharge est impeccable, mais en Espagne, c’est une autre histoire », a constaté Elio. Il avait quelques craintes à ce sujet avant son départ et elles étaient fondées. « Il y a peu de stations de recharge et de super chargeurs en Espagne. De plus, il faut sortir de l’autoroute pour recharger. Mis à part dans les grandes villes, c’est compliqué de trouver des chargeurs qui fonctionnent. Ils sont souvent détériorés ou inopérants. »

En France, Elio commençait à chercher une station quand il lui restait 20 % de charge, tandis qu’en Espagne, il s’inquiétait déjà quand il lui en restait 40 %. « À un moment, j’ai dû faire 17 points de recharge avant d’en trouver un qui fonctionne. Il ne me restait que 4 % de batterie. Quel stress ! »

À refaire sans hésiter

« Malgré ces anecdotes, ma famille et moi avons apprécié ce voyage », affirme Elio. « La Volvo C40 EV est très confortable, notamment grâce à l’Auto-Pilot. Elle accélère et freine d’elle-même, reconnaît les changements de bande, etc. Je pense toutefois qu’avec une voiture disposant d’une plus grande autonomie, le trajet aurait été encore plus confortable. » Même si notre collègue estime que l’Espagne n’est pas encore prête pour l’expérience VE totale, il sait que tout est possible avec un peu d’organisation. La famille s’apprête d’ailleurs à y retourner au printemps prochain. Toujours en VE.

Les conseils d’Elio

Publié le 27 septembre 2024
27 septembre 2024
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