Abarth 500e
Auto Revue
Comme une Abarth essence
Les modèles sportifs baptisés Abarth sont tellement connus pour le concerto de leur échappement que les ingénieurs n’ont pas eu d’autre choix que de prévoir un son similaire sur l’Abarth 500e. En version Turismo, ils l’ont donc dotée d’un Sound Generator qui simule le son typique du moteur à essence d’une Abarth, à l’intérieur comme à l’extérieur.
Ce haut-parleur est particulièrement sonore – aussi bien à l’arrêt qu’en roulant. Si dans un premier temps, cela peut prêter à sourire, cela s’avère très vite énervant ! Surtout que désactiver ce bruit artificiel exige plusieurs manipulations, de sorte que la plupart préfèreront le garder inactif. La plus-value est par conséquent fort limitée !
Un carrosse plutôt nerveux
Malgré ce premier bémol, nous devons reconnaître que c’est une voiture dynamique et plaisante à conduire. Longue de seulement 3,67 mètres, elle se révèle particulièrement nerveuse, avec une cavalerie de 155 chevaux électriques et un couple de 235 Nm… de quoi boucler le sprint de 0 à 100 km/h en 7 petites secondes et offrir de belles reprises.
A ces prestations, ajoutons des suspensions et un confort acceptables, des sièges baquets à l’avant offrant un bon soutien lombaire et un tableau de bord de belle facture. Sans parler de l’équipement très complet sur la version Turismo… à condition de mettre la main au portefeuille.
Autonomie limitée
Le principal inconvénient de l’Abarth 500e, c’est son faible rayon d’action. Avec une consommation électrique moyenne de 17,5 kWh aux 100 kilomètres, vous ne parcourrez que 220 kilomètres avec la batterie de 37,8 kWh nets. Recharger avec du courant alternatif peut se faire à 11 kW ou à 85 kW avec du courant continu.
Pour le reste, cette 500e s’apparente à sa sage petite sœur Fiat : plaisante à voir et à conduire, mais limitée à deux personnes en raison de l’espace restreint à l’arrière et aux dimensions réduites du coffre. Bref, c’est une authentique citadine.