BMW 225e xDrive Active Tourer
Auto Revue
Une modernisation en profondeur
L’actuelle Série 2 Active Tourer a été lancée l’année dernière. Il s’agit de la deuxième génération de MPV de la marque. Contrairement à sa devancière, elle n’est plus disponible en version Grand Tourer 7 places. En revanche, la gamme de motorisations s’est considérablement étoffée, avec non pas une mais deux versions hybrides rechargeables, la 225e de 245 ch et la 230e, encore plus puissante avec ses 326 ch.
Lors du changement de modèle, BMW a également sacrifié le tableau de bord traditionnel au profit de son Curved Display et de l’Operating System 8 pour la commandes des fonctions automobiles et multimédia. Malheureusement, le constructeur a aussi supprimé l’iDrive-controller, de sorte que toutes les commandes passent désormais par l’écran tactile.
Une autonomie électrique avérée de 65 kilomètres
La 225e xDrive est une hybride rechargeable équipée d’une batterie de 14,9 kWh qui devrait lui garantir – aux dires du constructeur – une autonomie électrique de 80 kilomètres. Un chiffre un brin utopique, dirons-nous. Mais avec une autonomie électrique réelle de 65 kilomètres, les arrêts à la pompe seront rares, à condition bien sûr de recharger consciencieusement la batterie, ce que vous pouvez faire à 7,4 kW.
La ligne de transmission de la 225e combine un 3 cylindres essence de 1,5 litre et 136 ch sur l’essieu avant et un moteur électrique de 109 ch à l’arrière, ce qui l’autorise à porter le prédicat ‘xDrive’. Avec une puissance de 245 ch et 477 Nm et une accélération de 0 à 100 en 7 secondes, cette familiale ne manque pas de punch.
Un ensemble confortable
Rien à redire donc à ses prestations ni à sa dynamique de conduite. Mais au-delà de ses performances routières, cette familiale mise aussi beaucoup sur le confort.
Le confort de conduite et l’habitabilité ne souffrent effectivement aucune critique, si ce n’est peut-être le caractère parfois (trop) bruyant du moteur à essence. Par contre, lorsque vous roulez en mode électrique, le silence à l’intérieur est confondant. La transition qui s’opère entre le moteur à essence et le moteur électrique est imperceptible et la boîte automatique à sept rapports s’acquitte aussi discrètement qu’efficacement de sa tâche.