BMW 320e Touring
Auto Revue
Dernière ligne droite
En proposant, en marge du 330e de 292 ch, un 320e doté de la même ligne de transmission et d’une cavalerie réduite à 204 ch, le constructeur bavarois propose une solution (légèrement) plus économique pour les automobilistes professionnels.
La Série 3 de BMW a récemment subi ce qu’on appelle un Life Cycle Impulse – entendez un lifting de mi-carrière – qui s’est traduit, entre autres, par des phares mieux adaptés, des lignes plus sobres, des échappements plus imposants et des jantes plus grandes. Mais c’est essentiellement dans l’habitacle que la nouvelle Série 3 se distingue de la précédente.
Ecran large
A l’intérieur, on notera surtout le nouveau tableau de bord, avec l’adoption cette fois par la Série 3 du double écran numérique intégré dans une dalle en verre. Les deux écrans sont très clairs et la marque a eu la riche idée de conserver ici la commande centrale iDrive pour sélectionner les éléments dans les différents menus. Les applications mobiles Apple Carplay et Android Auto sont disponibles de série. L’équipement de base est déjà très complet. Sièges et volant chauffants font ainsi partie de l’équipement standard, mais pour activer provisoirement ou définitivement ces fonctions, il vous faudra quand même mettre la main à la poche.
Autres changements notoires : la disparition du levier de changement de vitesses, ainsi que des boutons physiques pour commander l’airco. L’habitabilité intérieure est plus que correcte et le volume du coffre, légèrement inférieur à celui des versions Touring sans batterie à l’arrière, reste amplement suffisant pour un usage normal.
12 kWh pour 61 kilomètres
Le break 320e est équipé du même moteur 2.0 litres que le 330e, mais il doit se contenter de 163 ch au lieu de 184. En revanche, le moteur électrique de 83 kW délivre exactement la même puissance. Autrement dit, le 320e dégage une puissance de 204 ch et un couple maximum de 300 Nm. Des valeurs qui sous-entendent des prestations fluides, avec un sprint de 0 à 100 km/h en 7,9 secondes. Quant à l’expérience de conduite, elle reste digne de BMW, grâce notamment à l’excellente qualité du châssis et de la transmission via les roues arrière (propulsion).
Sous la banquette arrière se niche une batterie de 12 kWh qui devrait, nous dit-on, permettre une autonomie électrique de 61 kilomètres. Peut-être… mais pour cela, vous devrez adopter un style de conduite plus sage. Comme avec tous les véhicules hybrides rechargeables, vous avez intérêt à recharger le plus souvent possible si vous souhaitez limiter votre consommation d’essence. Car ici aussi, le poids de la batterie rend le véhicule particulièrement gourmand à la pompe.