Auto revue – BMW 520e Touring
Le chouchou des flottes
Semblable à la 530e… à quelques chevaux près
La 520e reprend la recette technique de la 530e, en l’occurrence un moteur turbo essence de deux litres et un moteur électrique de 109 ch et 265 Nm. La différence entre les deux versions est purement logicielle, dans le sens où le moteur à essence de la 520 est bridé à 163 ch et 300 Nm, tandis que celui de la 530 dispose de 184 ch et 300 Nm.
Résultat ? Une puissance combinée de 204 ch (150 kW) et 350 Nm. La transmission se fait sur les roues arrière (la 520e n’existe pas en version xDrive avec 4 roues motrices) et toujours via l’excellente boîte automatique à huit rapports de BMW.
Suffisamment dynamique
Avec ses 204 ch, la 520e met un peu plus de temps à sprinter de 0 à 100 que la 530e qui dispose elle de 292 ch en puissance combinée. Mais avec un chrono de 8,2 secondes, la 520e Touring n’a aucun mal à se mêler au trafic.
Il n’y a que si vous la poussez dans ses derniers retranchements, là où son poids à vide de 2 tonnes commence à se faire sentir, que vous déplorerez un petit manque de chevaux et de couple. Mais rassurez-vous, ce manque de puissance ne se ressent absolument pas en conditions de conduite normales.
Recharger autant que possible
Comme sur la 530e, la batterie de la Touring affiche 12 kWh et promet une autonomie électrique de 45 à 51 kilomètres. En pratique, comptez plutôt sur 40 kilomètres.
Si vous branchez le chargeur de la 520e là où vous en avez la possibilité, comme nous l’avons fait pendant la semaine de test, vous constaterez une consommation moyenne satisfaisante de 3,2 l/100 km en essence et 11,6 kWh/100 km en électricité. Plus il y aura de bornes de chargement disponibles et plus souvent on aura l’occasion de recharger, plus on pourra faire baisser cette moyenne. Le rechargement de la batterie peut se faire à 3,7 kW. Pour recharger complètement une batterie entièrement déchargée, comptez 3,6 heures.
Le silence à bord et la souplesse de la suspension promettent une conduite détendue, en toute sérénité. Quant à l’habitabilité, elle est amplement suffisante, même si le coffre de 430 litres sous le couvre-bagages est un rien plus petit que celui de la Série 5 Touring traditionnelle (non hybride rechargeable). Heureusement, il est possible de la charger jusqu’au plafond, ce qui le rend plutôt pratique.