Auto revue – BMW i4 M50
Fini l’hégémonie de la Model 3 ?
La BMW i4 n’est en fait que la version électrique de la nouvelle 4 GranCoupé dont elle reprend la silhouette sportive et la dynamique de conduite, ainsi que l’écosystème numérique. Elon Musk est prévenu !
Elégante et pratique
La toute nouvelle plateforme de l’i4 accueille une solide batterie d’une puissance brute de 83,9 kWh et d’une hauteur de seulement 110 millimètres. Du coup, avec son empattement de 2855 mm, ses larges voies et une hauteur de carrosserie de seulement 1448 mm, l’i4 M50 a su garder l’apparence d’une élégante berline-coupé 5-portes, contrairement à la Polestar et ses proportions insolites.
En plus d’être séduisante, l’i4 se veut aussi pratique. Sous l’impressionnant hayon arrière se cache un coffre de 470 litres, un volume extensible à 1290 litres si vous rabattez le dossier de la banquette arrière. Et cerise sur le gâteau : cette béhème électrique est capable de tracter une remorque non freinée de 750 kilos.
Efficace et éthique
L’i4 peut se targuer d’une valeur Cx de 0,24, ce qui est pas mal, sans être exceptionnel. Outre son aérodynamisme, soulignons aussi l’efficacité et le rendement de ses moteurs électriques, grâce notamment à la technologie eDrive de 5e génération qui se distingue par sa compacité.
Il s’agit en l’occurrence de moteurs ESM (moteurs synchrones à impulsion électrique) en non de moteurs électriques à aimant permanent. Cette technologie leur permet de délivrer leur couple plus rapidement et de se passer de métaux rares, ce qui les rend du même coup plus ‘éthiques‘.
Performants et imperturbables
Les deux moteurs électriques de la M50 génèrent ensemble 544 ch et un couple maximal – si vous insistez – de 795 Nm. Une puissance et un régime tels qu’il ne vous faut même pas 4 secondes pour atteindre les 100 km/h, départ arrêté. Le moteur électrique monté à l’avant (190 kW) n’intervient que si vous la poussez vraiment à fond, le gros du travail de transmission se faisant via le train arrière.
L’i4 bénéficie également d’une structure particulièrement rigide et d’un essieu arrière à cinq bras avec suspension pneumatique. Même dans les virages les plus serrés, elle garde un comportement particulièrement neutre. Au détriment de l’émotion malheureusement ! Nous avons aussi regretté les palettes de changement de rapport au volant, lesquelles nous auraient permis de régler nous-même le degré de freinage régénératif et de rendre ainsi l’expérience au volant un peu plus ‘participative’.