BMW i4 eDrive40
Auto revue - janvier 2025
Dans l’attente de la très prometteuse Neue Klasse, quasi toutes les BMW électriques partagent encore la carrosserie et bien d’autres composants avec les modèles traditionnels à moteur thermique. C’est le cas notamment de l’i4, petite sœur électrique de la berline 4 Gran Coupé.
Propulsion ou transmission intégrale
Sur papier, l’i4 apparaît comme une excellente alternative pour tous ceux qui trouvent la berline i5 trop chère et qui n’ont pas besoin d’autant d’espace et de volume de chargement. Plus compacte, cette cinq portes offre le choix entre les propulsions eDrive35 et eDrive40 et les xDrive40 et M50 avec moteur électrique supplémentaire et donc avec transmission intégrale.
La (plus) classique 4 Gran Coupé et l’i4 ont toutes deux subi une cure de jouvence qui a encore réduit les écarts visuels. Pour distinguer l’actuelle version de l’ancienne, on notera la nouvelle calandre semi ouverte et la signature lumineuse élégamment redessinée. Au niveau des choix, le constructeur a prévu des jantes et des coloris supplémentaires, ainsi qu’une chaleureuse ambiance lumineuse disponible en option.
Habitabilité restreinte à l’arrière
Le constructeur propose un volant à méplat, des tissus plus durables pour l’habillage des sièges, un éclairage d’ambiance supplémentaire et un système d’infodivertissement offrant des fonctions numériques inédites. La finition en verre Crafted Clarity du levier de vitesses est particulièrement réussie. Voilà qui résume à peu près la remise à niveau typique d'un modèle plus ancien et d'une BMW en particulier.
A l’avant, les sièges sont confortables, contrairement à la banquette arrière où les adultes de grande taille se sentiront à l’étroit, tant au niveau des jambes que de la tête. L’ouverture des portières arrière n’est pas non plus très généreuse, ce qui exige un certaine souplesse pour entrer ou sortir de la voiture. Avec une capacité de 470 litres, extensible jusqu’à 1.290 litres, le coffre est correct… sans plus.
Moins de kilomètres
L’i4 a pour vocation d’offrir un maximum de plaisir sportif au conducteur. Les 340 ch et les 430 Nm de l’eDrive40 garantissent des prestations plus que convaincantes, tandis que l’efficacité du châssis, la précision de la direction et même la propulsion se rapprochent des sensations éprouvées au volant d’une BMW à moteur à essence. Sans toutefois les égaler pour autant… la faute à son poids (à vide) de 2,1 tonnes.
La batterie de 81,3 kWh promet une autonomie WLTP de 600 kilomètres, ce qui s’est avéré utopique. Même avec une batterie rechargée à fond, nous à peine réussi à dépasser les 400 kilomètres. Heureusement, la recharge rapide peut se faire à 205 kW. Nous avons regretté l’absence de manettes permettant de régler soi-même le niveau de récupération d’énergie au freinage. Il y a bien récupération et renvoi d’énergie à la batterie lors des décélérations, mais c’est essentiellement l’électronique qui s’en charge, sans intervention du conducteur.
