BYD Han 3.9 S
Auto Revue
Boulet de canon
Bien qu’elle n’ait rien d’une voiture de sport en termes d’apparence, la Han accélère comme un sprinter pur-sang. Le passage de 0 à 100 ne prend pas plus de 3,9 secondes, comme le suggère le nom du modèle. Cette accélération est possible grâce à deux moteurs électriques entraînant les quatre roues et délivrant ensemble pas moins de 380 kW ou 517 ch de puissance combinée à un couple de pas moins de 700 Nm.
Il s’agit toutefois d’une confortable berline plutôt que d’une voiture de sport, qui tangue un peu en mode ‘confort’ et donne donc le meilleur d’elle-même en mode de suspension ‘sport’. Les 2.250 kg se font sentir, mais les freins Brembo permettent un arrêt à temps.
Équipement complet
La très spacieuse Han gâte ses occupants avec un équipement extrêmement complet où tout ce que vous pouvez imaginer est de série. Malheureusement, le coffre est assez petit, elle n’est pas (encore) équipée d’Android Auto et d’Apple CarPlay et le système d’infodivertissement est médiocre si on le compare à ce que la concurrence européenne, japonaise et sud-coréenne propose aujourd’hui.
De plus, les systèmes d’aide à la conduite sont carrément irritants et interviennent à tout moment par des bips et des bruits de toutes sortes. La finition de l’ensemble et les matériaux utilisés sont pour leur part de très bonne qualité. Sur ce plan, BYD n’a pas grand-chose à envier à ses concurrents européens.
Charge rapide limitée
La batterie LFP de BYD a une capacité nette de 81 kWh et devrait pouvoir garantir une autonomie de 521 kilomètres. Dans la pratique, avec notre consommation d’essai de 21 kWh/100 km, il a fallu tabler sur une centaine de kilomètres de moins, ce qui reste acceptable.
Les vitesses de charge de cette Chinoise de luxe n’ont rien de remarquable. En courant alternatif, la charge ne dépasse pas 7,4 kW, tandis qu’en courant continu, elle peut atteindre 120 kW. Des valeurs qui ne correspondent pas au prix de cette voiture de luxe.