Hyundai Ioniq 6
Auto Revue
Un aérodynamisme poussé à l’extrême
L’ennemi n°1 des voitures électriques, outre le froid, c’est la résistance à l’air ! D’où l’importance pour les constructeurs de la réduire au maximum. Et c’est ce qu’ont réussi à faire les designers de l’Ioniq 6. Rares en effet sont les voitures à pouvoir afficher une ligne aussi aérodynamique et un coefficient de traînée quasi record de Cd 0,21 comme dans le cas de cette berline à la silhouette elliptique.
Cet aérodynamisme extrême, ajouté à la grosse batterie de 77,4 kWh et du moteur électrique unique sur l’essieu arrière, crédite la grosse berline d’une autonomie WLTP de 614 kilomètres. Une valeur quelque peu optimiste, certes, mais avec une consommation normative minimale de 14 kWh/100 km, la version à moteur électrique unique est assurément un des EV les plus écoénergétiques du moment.
Un ou deux moteurs
L’Ioniq 6 est disponible avec un ou deux moteurs électriques. Dans le cas des versions à moteur unique, vous avez le choix entre un pack de batteries de 53 kWh et un moteur de 111 kW (151 ch) ou de la grosse batterie de 77,4 kWh et d’un moteur électrique de 168 kW (229 ch). Mais si sur la version équipée de la grosse batterie de 168 kW (229 ch), vous optez pour un deuxième moteur implanté cette fois à l’avant, vous obtenez une puissance de 239 kW (325 ch) et un couple de 605 Nm.
De par l’architecture 800 volts de la plateforme E-GMP, l’Ioniq 6 est capable de recharger sa batterie à la vitesse record de 350 kW à l’aide de chargeurs à courant continu, ce qui permet de repasser de 10 à 80% de sa capacité en à peine 18 minutes.
La fonction régénérative de la ligne de transmission permet de la dompter avec une seule pédale, ce qui est très agréable dans le cas d’une voiture électrique. La suspension laisse quelque peu à désirer pour un véhicule de deux tonnes… mais cela n’empêche pas l’Ioniq 6 de rester confortable sur des routes en bon état.
Aucun risque de passer inaperçu
Longue de 4,85 mètres, l’Ioniq se distingue par son nez bas et son becquet arrière à ailette elliptique avec feu stop intégré. A l’intérieur, impossible de passer à côté du large tableau de bord avec double écran. De part et d’autre, on trouve encore des écrans intégrés dans les montants A destinés à afficher les images captées par les rétroviseurs numériques disponibles en option.
A l’arrière, la ligne de toit est particulièrement plongeante, ce qui limite évidemment la garde au toit. En revanche, l’empattement de près de trois mètres garantit suffisamment d’espace au niveau des jambes. Le coffre n’est pas des plus volumineux, ni aussi facile à charger que celui de l’Ioniq 5, du fait du hayon classique. A l’avant, vous trouverez néanmoins un petit compartiment de rangement supplémentaire sous le ‘capot moteur’.