Auto revue – Hyundai Ioniq 5
Retour vers le futur
Tout est neuf… de la tête aux pieds
L’Ioniq 5 inaugure une toute nouvelle plateforme pour voitures électriques. Cette plateforme – que l’on retrouve aussi dans le Kia EV6 – est appelée à servir de base à d’autres futurs modèles du groupe.
L’Ioniq 5 se décline en trois configurations différentes, avec en entrée de gamme une version équipée d’une batterie de 58 kWh et d’un moteur électrique à l’arrière de 125 kW (170 ch) et 350 Nm. La version intermédiaire – celle que nous avons testée – est alimentée par une batterie de 72,6 kWh et un puissant moteur électrique à l’arrière de 160 kW (218 ch) qui, à l’instar de la version de base, n’entraîne que les roues arrière. Quant à la version haut de gamme, elle combine la même batterie et le même moteur électrique avec un deuxième moteur monté cette fois à l’avant (70 kW), pour une puissance cumulée de 225 kW (305 ch) sur les quatre roues.
En ce qui concerne le moteur de 218 ch et 350 Nm qui équipe la version intermédiaire, Hyundai annonce une autonomie de 481 kilomètres et une consommation exceptionnellement faible. Lors du test, nous n’avons en effet pas dépassé les 16,1 kWh/100 km.
Rapide. Très rapide.
Le Hyundai Ioniq 5 est un véhicule pressé ! Et pas seulement en termes de prestations, même si celles-ci sont plus que correctes, avec un sprint de 0 à 100 en seulement 7,4 secondes et une vitesse de pointe bridée à 185 km/h, mais aussi en termes de capacité de recharge rapide.
Avec une architecture 800 volts, l’Ioniq 5 peut recharger ses accus à l’aide de chargeurs rapides à courant continu à une vitesse de 220 kW ce qui, compte tenu de sa batterie de 73 kWh (180 kW pour la batterie de 58 kW), permet un rechargement de 10% à 80% de sa capacité en à peine 18 minutes.
Plus grand qu’il n’y paraît
La conception de l’Ioniq 5 est à la fois rétro et moderne. Sur photo, il apparaît plus petit qu’il n’est en réalité. Avec une longueur de plus de 4,60 mètres et près de 1,90 mètre en largeur, il dépasse en taille des véhicules comme le Tucson ou le VW Tiguan. Grâce à son empattement de 3 mètres, il s’avère aussi particulièrement spacieux, tant à l’avant qu’à l’arrière. A noter aussi un coffre plutôt généreux de 527 litres et la présence d’un ‘frunk’ à l’avant.
La conduite est silencieuse, confortable et souple. Les suspensions sont toutefois un peu molles, signe que le véhicule ne nourrit aucune ambition sportive. Toutes les versions présentent un niveau d’équipement standard très complet, avec notamment une pompe à chaleur de série sur tous les modèles, y compris celui d’entrée de gamme.