Lexus UX 300e
Auto revue
Jusqu’à 450 kilomètres
Lancé il y a deux ans, le tout premier Lexus électrique UX 300e vient de bénéficier d’une série d’upgrades, à commencer par une nouvelle batterie. Et ce n’est que logique. Jusqu’à présent, le véhicule devait se contenter d’un pack de batterie de 54,3 kWh et d’une autonomie d’à peine 315 kilomètres. Heureusement, il abrite désormais une batterie de 72,8 kWh et promet une autonomie de 450 kilomètres WLTP.
La puissance (150 KW - 204 ch) et le couple (300 Nm) restent inchangés. On regrette que pour son UX 300e, Lexus ait choisi de rester fidèle au protocole de charge CHAdeMo, de plus en plus abandonné par les constructeurs. Par ailleurs, la capacité de chargement rapide est limitée à 50 kW. Et même avec du courant alternatif, il n’est pas encore possible de recharger à plus de 6,6 kW.
L’adieu au trackpad
Vu de l’extérieur, les changements sont quasi imperceptibles. A l’intérieur en revanche, on est d’emblée frappé par l’optimisation du nouveau système multimédia. La distance entre l’écran et le conducteur a été réduite de 143 millimètres. En effet, lassé des critiques négatives des utilisateurs à propos du trackpad, le constructeur a échangé cette interface sur la console centrale contre la technologie tactile. Résultat ? Un système plus rapide, plus réactif, plus intuitif et plus fonctionnel.
A noter aussi la qualité impressionnante des finitions et des matériaux, tant visuellement qu’au toucher. Le démon de l’économie ne semble pas encore avoir atteint le Japon. Lexus ne propose toutefois aucune option. Et ça, il va falloir apprendre à vivre avec. Celui qui veut des équipements supplémentaires doit d’office se tourner vers une version supérieure et consentir un solide effort financier supplémentaire. Dur, dur quand on sait qu’à la base, le prix n’est déjà pas des plus tendres.
La fonction suit la forme
Ses looks parlent d’eux-mêmes : l’UX est un citadin branché qui préfère ne pas se salir. En effet, ce SUV coupé aime mieux arpenter les grands boulevards que jouer au baroudeur le dimanche en famille. D’ailleurs, sur ce plan-là , le caractère étriqué de l’espace arrière et du coffre en font la lanterne rouge du segment. Là où il marque des points, c’est au chapitre de la dynamique de conduite. A défaut d’une position assise surélevée comme dans le Volvo XC40 Recharge, il donne plutôt l’impression d’être à bord d’un confortable break. Le nouveau volant tient bien en main et la direction fournit suffisamment de feedback. Et même si Lexus continue à régler ses amortisseurs de façon à privilégier le confort, la carrosserie reste bien stable lorsque vous prenez un virage à grande vitesse.