Mazda MX-30 e-Skyactiv R-EV
Auto Revue
Wankel is back!
Il y a onze ans, Mazda envoyait la RX-8 à la retraite. A l’époque, on pensait que le moteur Wankel avait fait son temps. A tort apparemment, puisque le voilà de retour. Plus comme bloc propulseur d’une voiture de sport, mais en tant que générateur destiné à alimenter la MX-30 en électricité lorsque la batterie est déchargée.
La particularité du moteur Wankel, c’est qu’il dispose de pistons rotatifs au lieu de pistons à mouvement linéaire et qu’il dégage donc beaucoup plus de puissance, malgré une cylindrée limitée, ce qui se traduit en un bloc moteur plus compact et plus léger.
Toujours électrique
Les roues avant de la MX-30 R-EV (pour Rotary Electric Vehicle) sont toujours entraînées par le moteur électrique, lequel délivre jusqu’à 125 kW (170 ch) et 260 Nm. Un rôle qui n’incombe donc jamais au moteur Wankel de 830 cc monté à l’avant, puisque celui-ci est destiné à alimenter le moteur électrique à la manière d’un générateur lorsque la capacité de la batterie de 17,8 kWh chute en dessous d’un certain niveau.
En mode purement électrique, la MX-30 R-EV est capable de parcourir 85 kilomètres avec une batterie à pleine charge. Mais avec l’apport du petit moteur électrique, la voiture gagne considérablement en autonomie. Le réservoir à essence affiche une capacité de 50 litres, ce qui résulte en une autonomie combinée d’un petit 700 kilomètres. La fameuse ‘range anxiety’ n’est donc plus de mise mais on ne peut pas non plus parler d’un rendement ‘consommation/prestations’ exceptionnel.
Une vraie Mazda
Comme toutes les Mazda qui se respectent, la MX-30 R-EV offre des finitions haut de gamme, des matériaux de qualité et un confort de conduite raffiné. Au point de vous donner l’impression de voyager à bord d’un véhicule premium. Les looks sont en outre originaux de sorte que vous ne risquez pas de passer inaperçu.
Bien qu’originales, les petites portières arrière qui s’ouvrent dans le sens opposé ne sont malheureusement pas pratiques. Elles compliquent l’accès aux sièges arrière et imposent en outre l’ouverture simultanée des portières avant, ce qui n’est pas forcément commode pour le conducteur et le passager avant. Nous avons également regretté le manque d’habitabilité à l’arrière.