Auto revue – Mercedes-Benz C300e hybride rechargeable
La Classe C donne le ton
Peu de connaisseurs oseraient contester le rôle de chef d’orchestre de la Classe C dans le segment des berlines de luxe de taille moyenne. La longueur exceptionnelle de son capot moteur et la position reculée de l’habitacle lui confèrent un profil assez particulier. Son design est tout bonnement fascinant, sans pour autant vouloir offenser les plus conservateurs des fans de la marque à l’étoile.
La récente version PHEV de la C est équipée d’un moteur électrique de 95 kW (129 ch), d’une boîte automatique à neuf rapports et d’un pack de batteries d’une capacité brute de 25,4 kWh, ce qui laisse augurer d’une autonomie électrique d’environ 100 kilomètres. Du jamais vu dans ce segment ! La concurrence doit généralement se contenter de 12 à 13 kWh et d’une autonomie WLTP de 40 à 60 kilomètres.
Rapide et souple
En pratique, le moteur électrique semble suffisamment puissant pour s’acquitter seul de la transmission. Il assure jusqu’à 140 km/h, avec un couple instantané de 440 Nm. Le moteur à essence est un 4-cylindres de 2,0 litres et 150 kW (204 ch), qui n’entre en action que si vous roulez pied au plancher ou si vous enclenchez le mode ‘Sport’.
Le son du moteur n’est sans doute pas le plus noble, mais la symbiose avec le moteur électrique est parfaite. Mais surtout, la puissance combinée de 230 kW (313 ch) et le couple total de 550 Nm promettent des accélérations et des relances fluides et rapides.
Récupération intelligente
Pour rendre la conduite plus écologique, il importe aujourd’hui de récupérer l’énergie produite à la décélération. Mercedes-Benz se targue d’une capacité de récupération de 100 kW, ce qui permet de s’adonner à la ‘one-pedal driving’ (vous accélérez et freinez avec une seule pédale). Mais attention, l’immobilisation complète du véhicule exige quand même le recours à la pédale de frein.
C’est à vous de décider de la force de freinage du moteur électrique et du niveau de récupération d’énergie. Le réglage se fait à l’aide des touches au volant. Mais pour atteindre l’autonomie maximale, vous avez intérêt à laisser faire la voiture. La conduite intelligente tient en effet compte des données de navigation, de la topographie, des éventuelles limitations de vitesse et de l’état du trafic pour choisir entre récupération, roue libre et accélération.