Auto revue – Mercedes-Benz EQE 350+
Conduite électrique en Business Class
Une aérodynamique exceptionnelle
Tout comme l’EQS, l’EQE se démarque des voitures traditionnelles par sa ligne aérodynamique. Cela témoigne des efforts consentis par Mercedes pour limiter la résistance à l’air et ainsi réduire la consommation, dans l’optique d’atteindre une autonomie maximale. Avec une consommation de 20 kWh/100 km à l’issue du test et une batterie de 90,5 kWh, l’EQE 350+ peut se targuer d’une autonomie réelle de 450 kilomètres, ce qui est largement suffisant.
Si nécessaire il est possible de la recharger rapidement jusqu’à 170 kW, mais pour cela, il faut que la batterie ait atteint sa température de croisière. A défaut, la vitesse de chargement reste limitée à 100 kW. Au bureau ou à la maison, le chargement peut se faire à 11 kW, ce qui suffit amplement pour refaire le plein de la batterie dans le courant de la journée ou de la nuit.
Un seul moteur électrique. 292 ch.
L’EQE 350+ constitue l’entrée de gamme de la ligne EQE (encore relativement réduite). Elle est équipée d’un seul moteur électrique monté sur l’essieu arrière. Avec une puissance de 292 ch et un couple d’un bon 565 Nm, il permet d’atteindre les 100 km/h, départ arrêté, en seulement 6,4 secondes et garantit des relances faciles. Le comportement routier est lui aussi plutôt vif pour une voiture de ce poids. Le confort de conduite est optimal – à fortiori sur les versions équipées d’une suspension Airmatic – et le silence à bord est exceptionnel.
L’arsenal technologique proposé de série ou en option est lui aussi impressionnant. Le formidable écran Hyperscreen n’est pas disponible sur cette version, mais l’interface de série MBUX à double écran est un modèle de lisibilité et de facilité d’utilisation.
La meilleure place ? Pas à l’arrière…
Même si à l’arrière, les occupants bénéficient de suffisamment d’espace au niveau des jambes et de la tête, la banquette arrière de l’EQE n’est pas des plus accueillantes. L’assise est un peu courte et trop inclinée, contrairement au dossier étonnamment vertical. Si vous avez le choix, prenez place à l’avant. Les sièges sont particulièrement confortables, surtout si vous avez opté pour les sièges Multicontour avec système de massage intégré.
Contrairement à l’EQS, le capot du coffre n’est pas un hayon (entendez une cinquième porte) mais un modèle classique, ce qui complique un peu l’accès et le chargement. Quant au volume du coffre, il n’affiche que 430 litres, soit moins que celui de son grand frère, l’EQS.