Opel Corsa Electric LR
Auto Revue
Après son passage par la case lifting, l’Opel Corsa a aussi gagné 70 kilomètres en autonomie et répond ainsi à ceux qui reprochent aux citadines électriques leur manque d’autonomie.
Deux versions
La première Opel Corsa électrique, initialement baptisée Corsa-e, est apparue sur le marché il y a environ quatre ans. A l’époque, elle était dotée d’un moteur électrique de 100 kW alimenté par une batterie de 45 kWh, ce qui lui permettait – dans le meilleur des cas – de couvrir 330 kilomètres avec un seul cycle de recharge.
Toujours disponible dans cette configuration – mais avec une ligne de transmission plus performante – la Corsa Electric existe aujourd’hui aussi en version ‘Long Range’. La capacité de la batterie n’affiche que 3,1 kWh de plus, mais le moteur de 115 kW consomme moins, ce qui devrait lui valoir un gain d’autonomie de 70 kilomètres et de franchir la barre des 400 kilomètres.
Générique et sportive
A l’instar de l’Astra et du Mokka, la nouvelle Corsa hérite de la calandre noire Vizor distinctive de la marque. Les feux avant sont toujours de type full LED et peuvent être équipés en option de la technologie matrix. La face avant n’en reste pas moins générique, peut-être même plus qu’avant. L’intérieur n’a subi que peu de modifications, si ce n’est le système d’infodivertissement, nettement supérieur au précédent.
L’Opel Corsa Electric Long Range n’est disponible qu’en version sportive GS. Elle se distingue par son béquet de toit, ses feux arrière LED et la déclinaison en noir des lettrages, du toit et des montants B. Les jantes de série sont de modestes 16 pouces, un choix qu’Opel justifie par sa volonté de maximiser le rayon d’action. Si vous l’équipez de jantes de 17 pouces, attendez-vous à perdre quelques dizaines de kilomètres en autonomie.
Rapide et peu énergivore
La Corsa Electric propose trois modes de conduite : Normal, Eco et Sport. Ce dernier s’impose si vous voulez apprécier son dynamisme et profiter pleinement de sa puissance (156 ch) et de son couple (260 Nm). Ceux-ci restent parfaitement maîtrisés et le train avant n’est que rarement débordé. La suspension un peu trop ferme à notre goût lui confère un comportement parfois cahoteux.
En mode normal, le freinage est à peine régénératif. Pour récupérer plus de kWh en décélérant, il faut enfoncez la minuscule touche B (pour Brake) sur la console centrale. Ce mode de freinage aurait pu être plus puissant, car les circonstances imposent souvent de s’aider en plus de la pédale de frein. Quoi qu’il en soit, le test nous a prouvé que la Corsa était plutôt sobre, puisque nous n’avons consommé que 14,6 kWh/100 sur un parcours mixte composé pour un tiers d’autoroute et pour deux tiers de routes secondaires.