Peugeot e-5008
Auto Revue - 12 août 2024
Dans la catégories des véhicules à sept places, Mercedes EQB et Tesla Model Y n’ont qu’à bien se tenir, car voici venir un concurrent sérieux : le Peugeot e-5008. Outre ses deux sièges supplémentaires dans le coffre, il ne manque pas d’atouts par rapport au e-3008, dont il partage la majorité des composants.
Spacieux et flexible
Jusqu’au montant B, rien ne distingue le 5008 du 3008. Si le 3008 adopte ensuite des allures de coupé bien distinctives, le 5008 reste fidèle au look de son prédécesseur. Rien d’étonnant à cela. Il faut en effet penser assez carré si l’on veut créer suffisamment d’espace à l’arrière pour les passagers de la troisième rangée.
Cette volonté se traduit par un gain de 25 centimètres en longueur par rapport au 3008 et par une habitabilité clairement supérieure au niveau de la deuxième rangée. La banquette se compose de deux parties inégales, avec possibilité de les faire coulisser vers l’avant et d’offrir ainsi plus de confort aux occupants des deux places arrière. Le dossier est divisé en trois éléments (40/20/40) inclinables sous différents angles pour une polyvalence optimale.
i-Cockpit 3.0
L’emblématique tableau de bord i-Cockpit de Peugeot est devenu un véritable modèle de clarté et de lisibilité. Peugeot a conservé le petit volant ‘PlayStation’ et rapproché le sélecteur de vitesse de la colonne de direction. Quant aux commutateurs centraux à bascule, ils ont été remplacés par de grandes touches de raccourci numériques baptisées i-Toggles.
Ces i-Toggles ne sont toutefois disponibles qu’en combinaison avec la version élargie de l'i-Cockpit (de série sur la version GT), dominée par un bel écran incurvé de 21 pouces qui, avec son excellente lisibilité, n’a pas grand-chose à envier à celui de BMW.
Convaincant… sans plus
En comparaison avec le 3008, la suspension nous a paru un peu moins dure. Handicapé par son poids de 2,3 tonnes, le 5008 ne propose pas une conduite très inspirante. Avec 157 kW et 345 Nm sous la pédale d’accélération, il lui faut pas moins de 9,7 secondes pour grimper de 0 à 100 km/h… pas de quoi procurer des sensations fortes à vos passagers.
Le moteur électrique de 157 kW annonce une consommation WLTP moyenne de 17,7 kWh aux 100 kilomètres, ce qui est dans la norme pour un véhicule de ce segment. Son autonomie de 502 kilomètres n’a rien d’exceptionnel non plus en 2024. La batterie de 73 kWh se recharge à 160 kW en courant continu, tandis que le chargeur embarqué est homologué pour 11 kW en courant alternatif. A moins que vous ne consentiez à acheter un chargeur de 22 kW en plus.