Toyota Prius Plug-In
Auto Revue
Bien que tout le monde s’accorde à dire que la Prius est une hybride peu gourmande, aérodynamique et valeureuse, Toyota a décidé de changer son fusil d’épaule et de privilégier l’apparence et la dynamique de conduite en dotant la quatrième génération d’une puissante transmission hybride rechargeable.
Plus sobre et économique que jamais
En lisant ce qui précède, vous vous dites sûrement que cette Prius n’est plus une Prius. Rassurez-vous : Toyota n’a fait aucune concession en termes de rendement et de durabilité. Au contraire même, puisque cette Prius est la moins gourmande jamais commercialisée, avec une consommation WLTP d’à peine 0,7 l/100 km.
Ce que Toyota oublie de mentionner, c’est qu’il faut aussi penser à recharger la batterie et que l’électricité prélevée pour ce faire, il faut la produire et la payer. La batterie lithium-ion a une capacité brute de 13,6 kWh, de quoi parcourir théoriquement 86 kilomètres en mode électrique.
Puissance (généralement) silencieuse
Le moteur électrique de 120 kW est capable d’assurer la majorité des trajets en solo. Grâce à la capacité supérieure de sa batterie, la Prius peut également récupérer plus d’énergie qu’avant. Vous avez le choix entre trois modes de régénération. Toyota prétend que 80% du ralentissement peut se faire sans appuyer sur la pédale de frein.
Le moteur à essence est un quatre cylindres de deux litres capable de tourner avec un mélange pauvre. L'effet ‘mixeur-plongeur’ à l'accélération est aussi beaucoup mieux maîtrisé qu’avant. Un petit coup sur l’accélérateur et la voiture réagit aussitôt. Quant au traditionnel exercice du sprint de 0 à 100, elle le boucle en seulement 6,8 secondes.
Habitacle spacieux mais coffre plutôt modeste
La nouvelle Prius a perdu quelques centimètres en longueur mais elle en a gagné au niveau de l’empattement. Si à l’arrière, l’espace au niveau des jambes est suffisant, la garde au toit laisse malheureusement à désirer, de même que le coffre dont le volume ne dépasse pas 284 litres. C’était le prix à payer pour offrir une silhouette plus élégante et un look plus aérodynamique, même si son coefficient de traînée apparaît moins favorable que celui de la Prius précédente.
Les matériaux sont globalement de belle facture, même si on retrouve encore ici et là des plastiques rigides. Consolons-nous toutefois en rappelant que Toyota recourt massivement aux matériaux recyclés afin de réduire son empreinte écologique. Quant au niveau d’équipement, il est très élevé. Vu le prix, c’était la moindre des choses !