Volvo EX30 Twin Motor Performance
Auto Revue
Après la version Single Motor Extended Range, c’est au tour de la version Twin Motor Performance d’être évaluée. Il ajoute 115 kW et la transmission intégrale au bilan.
La plus puissante Volvo jamais produite
Avec ses 4,23 mètres de long, 1,84 mètre de large et seulement 1,55 mètre de haut, l’EX30 apparaît nettement plus effilé que le XC40… et donc logiquement moins spacieux. Conçu dans l’optique d’un rendement maximal, il réussit néanmoins à tirer le meilleur parti de l’espace intérieur disponible.
Comme son nom le suggère, la version Twin Motor Performance s’adjoint un second moteur, en plus du bloc de 200 kW à l’arrière. Ce moteur supplémentaire fournit 115 kW, soit une cavalerie totale de 315 kW. De quoi propulser la voiture de 0 à 100 en à peine 3,6 secondes ! Du jamais vu chez Volvo. Même les versions les plus puissantes de la S60 Polestar n’atteignent pas un tel chrono.
Energique mais pas énergivore
Avec sa capacité nette de 64 kWh, la batterie promet une autonomie théorique de 450 kilomètres. A l’issue du test, mené par des températures optimales, nous avons enregistré une consommation moyenne de 17,8 kWh/100, ce qui correspond à un rayon d’action d’environ 350 kilomètres. L’EX30 est tellement stable en virage qu’il donne l’impression d’être monté sur rails. La transmission intégrale n’y est évidemment pas étrangère.
Il est équipé de série d’un chargeur embarqué triphasé de 11 kW. La version Ultra dispose même d’un chargeur de 22 kW. Raccordé à une borne de recharge rapide, cet EX30 peut recharger à une vitesse de 153 kW, de sorte qu’il ne vous faudra que 28 minutes pour que le niveau de charge de la batterie repasse de 10 à 80%. Le véhicule est également doté d’une pompe à chaleur.
Sobriété avant tout
Si vous vous attendiez à ce que l’EX30 revête tous les attributs des meilleurs sportives, vous risquez d’être déçu. Volvo a préféré miser sur la sobriété, à l’extérieur comme à l’intérieur. Le constructeur a même supprimé les éléments jugés ‘superflus’, notamment dans l’habitacle. Privé d’écran derrière le volant, le conducteur doit désormais déporter le regard vers le centre du tableau de bord pour vérifier à quelle vitesse il roule. Ce n’est peut-être qu’une question d’habitude…
Soucieuse d’économiser sur les matériaux et notamment le câblage, Volvo a supprimé les haut-parleurs dans les portières pour ne garder qu’une barre de son sous le pare-brise. En soi, le son n’est pas mauvais, mais on perd la sensation ‘surround’. Mis à part cela, les sièges à commande électrique sont très confortables et les options de personnalisation sont nombreuses.