Kia Niro PHEV contre Mercedes B250e

Avec une longueur de 4,42 mètres et une largeur de 1,83 mètre pour une hauteur de 1,57 mètre, le Kia Niro se profile comme un crossover compact. Notez les ‘Aero C-Pillars’ dont la couleur contraste avec celle de la carrosserie. Une fente dans les montants C permet d’aspirer l’air et de l’évacuer à hauteur des feux arrière. Cet élément stylistique améliore aussi l’aérodynamisme et devrait donc aider à réduire la consommation.

Grâce à un empattement généreux de 2,72 mètres, l’habitacle du Kia est particulièrement spacieux. En revanche, côté coffre, il faut se contenter d’un modeste 340 litres. La faute en revient à la batterie rechargeable intégrée dans le plancher. A l’avant, les occupants ont droit à un tableau de bord incurvé avec panneau vitré intégrant l’écran destiné au conducteur et celui réservé à l’infodivertissement. Le système est facile à utiliser. L’habillage de l’habitacle dégage une impression de qualité, même si au niveau des matériaux, le constructeur a régulièrement privilégié le plastique recyclé.

Idem pour le monospace Mercedes-Benz Classe B, notamment au niveau de la garniture des sièges. Comme l’on pouvait s’y attendre, l’habitacle de ce véhicule premium traduit un standing supérieur à celui du Niro. Le contraire eut été étonnant ! Les bouches d’aération en forme de turbine se parent d’un éclairage rouge ou bleu, en fonction du changement de température demandé. Certains diront que c’est un gadget, mais nul ne niera que l’éclairage réglable du tableau de bord et des panneaux de portières lui confère un cachet supplémentaire.

Le nouveau monovolume de Mercedes se devait évidemment d’hériter de la dernière version du système d’infodivertissement MBUX de la marque. Ici encore, les options de personnalisation sont légion. Prévoyez un petit temps d’adaptation pour maîtriser les commandes, notamment les touches multifonctionnelles au volant. L’espace intérieur est globalement comparable à celui du Niro, ce qui n’a rien de surprenant. Même longueur (4,42 mètres), un poil plus étroit (1,80 mètre) et un petit centimètre de moins en hauteur (1,56 mètre), avec un empattement identique, à 9 millimètres près. Le coffre affiche une capacité de 405 litres, extensible si vous faites coulisser les sièges arrière vers l’avant… à condition d’avoir commandé cette option.

Le Kia est équipé d’un bloc 4-cylindres à essence de 1.6 litre et 105 ch associé à un moteur électrique de 85 ch. Le moteur électrique étant capable de délivrer sa puissance à un régime plus élevé, la puissance combinée passe de 141 à 183 ch, ce qui promet des accélérations plus vives qu’avant. Côté transmission, le véhicule est pourvu d’une boîte automatique à six rapports et à double embrayage. Notez que la marche arrière a été supprimée. C’est donc le moteur électrique qui, en tournant à l’envers, permet au véhicule de reculer.

La batterie du Kia affiche une capacité de 11,1 kWh pour une autonomie théorique de 58 kilomètres. Le chargeur embarqué est limité à 3,3 kW, ce qui implique un délai d’un bon trois heures pour une recharge complète. C’est là que le Mercedes-Benz fait vraiment la différence. Il dispose en effet d’un nouveau pack de batteries de 15,6 kWh et promet une autonomie WLTP de 77 kilomètres. La batterie est rechargeable à 11 kW (en option) via une borne de recharge ordinaire à courant alternatif, ou à 22 kW si vous le branchez à un chargeur rapide à courant continu.

Optimisé, le moteur électrique du nouveau monospace Classe B affiche désormais une puissance de 80 kW (109 ch), soit 5 kW de plus que la version précédente. Ajoutez à cela les 163 ch (120 kW) du moteur à essence de 1332 cc et vous aurez à gérer une belle puissance cumulée de 218 ch ou 160 kW. La transmission est assurée par une boîte automatique à huit rapports, également dotée du double embrayage.