Toyota bZ4X contre Volkswagen ID.4
Même public-cible mais approche différente
Alors que Volkswagen investit depuis longtemps déjà dans l’électrification de sa gamme, Toyota a préféré prendre son temps avant de lancer son premier modèle électrique. Et bien lui en a pris car son bZ4X est une vraie réussite qui mise sur l’agrément de conduite, le design et la sécurité. Volkswagen a suivi une recette un brin plus conventionnelle, ce qui n’empêche pas son ID.4 de séduire bon nombre de conducteurs professionnels.
Un intérieur convivial
Avec sa longueur imposante de près de 4,7 mètres, le Toyota bZ4X vous gâte avec un intérieur très spacieux et un volume de coffre de 452 litres. À bord, on a l'impression d'être dans un salon confortable, notamment grâce à l'utilisation d'un revêtement doux et tissé sur le tableau de bord, sur lequel repose un bel et grand écran d'infodivertissement. Celui-ci s'avère très pratique à utiliser, en dépit de ses nombreuses fonctionnalités.
L’intérieur du VW ID.4 est plus épuré. L’habillage est sobre et le système d’infodivertissement répond à une conception assez simple. L’unique frivolité à bord, ce sont les curseurs numériques dont la manipulation demande un peu d’habitude. Rien à dire en revanche en ce qui concerne la garde au toit et l’espace au niveau des jambes. Et bien qu’il mesure 11 centimètres de moins en longueur que son rival japonais, son coffre affiche un volume utile et généreux de 543 litres.
Traction avant ou quatre roues motrices
A la base, le Toyota est entraîné par les roues avant. La version standard FWD délivre déjà 204 ch et atteint les 100 km/h, départ arrêté, en à peine 7,5 secondes. Sa conduite est aussi fiable qu’agréable. Celui qui rêve de prestations supérieures et d’un peu plus de fun a toutefois intérêt à se tourner vers la version 4WD qui promet des accélérations encore plus souples et qui propose toute une série de modes de conduite afin de maîtriser tous les types de sols et de revêtements. Mais quelle que soit la version choisie, elles sont toutes deux pourvues de la plupart des systèmes d’aide à la conduite existants, ce qui est tout à l’honneur de Toyota.
En face, l’ID.4 est proposé en plusieurs versions. Moteur unique à l’arrière ou moteur supplémentaire à l’avant (sur les versions 4Motion et GTX), puissances allant de 148 à 299 ch… à vous de choisir ! Le constructeur allemand propose aussi plus de niveaux d’équipement que Toyota, ce qui ne simplifie évidemment pas le choix.
Autonomie et chargement
Toyota s’en tient à un seul format de batterie : 64 kWh nets, de quoi offrir une autonomie WLTP d’environ 500 kilomètres. La marque se targue d'une gestion de batterie très sophistiquée et propose une garantie de 10 ans ou 1 million de kilomètres. Quant aux opérations de recharge, elles peuvent se faire à 11 kW avec un chargeur ordinaire et à 147 kW avec une borne de recharge rapide.
A la différence de son concurrent, Volkswagen propose deux tailles de batterie : 52 of 77 kWh. La petite batterie devrait permettre une autonomie théorique de 361 kilomètres tandis que la plus grosse permet de couvrir jusqu’à 537 kilomètres sans recharger. Les paramètres de garantie de Volkswagen vont jusqu’aux classiques 8 ans ou 160.000 kilomètres. Quant à la capacité de recharge rapide, elle va de 118 à 143 kW, ce qui la situe dans la moyenne, sans plus.
Solides rivaux
Et le gagnant est… ? Technologiquement parlant, c’est le Toyota qui l’emporte. En revanche, VW présente l’avantage d’une gamme plus large et de nombreuses options de personnalisation. Quoi qu'il en soit, le bZ4X et l'ID.4 sont tous deux de sacrés crossovers électriques !