Nouveau Renault Scenic E-Tech Electric
Notre mobilité est en pleine évolution, ce qui entraîne forcément du changement du côté des véhicules. Dans le cas du Renault Scenic, on peine à retrouver le lien avec son prédécesseur. Et pourtant, la version avec transmission électrique s’annonce tout aussi pragmatique et efficace.
Qui pense Renault Scenic, pense aussitôt véhicule familial, spacieux et pratique. C’était déjà le cas en 1996, à l’époque de la première génération. Et cinq générations plus tard, rien n’a changé, si ce n’est son look, de plus en plus typé SUV. Mais pas question pour Renault de le qualifier de crossover.
Tandis que son prédécesseur était un vrai monospace, avec une silhouette linéaire où capot et pare-brise s’imbriquaient en parfaite continuité, on note aujourd’hui une rupture bien nette entre les deux parties, ce qui n’enlève rien à son aérodynamisme… que du contraire. Si l’aérodynamisme a pu être optimisé, c’est notamment grâce aux rideaux d’air de part et d’autre du pare-chocs avant, aux poignées encastrées, aux inserts dans les jantes et aux ailes latérales étirées à l’arrière.
Compact de l’extérieur, spacieux à l’intérieur
Avec une longueur de 4,47 mètres, une largeur de 1,86 mètre et une hauteur de 1,57 mètre, le nouveau Scenic E-Tech Electric s’avère assez compact pour son segment. Mais grâce à son empattement de 2,78 mètres, l’habitacle se révèle étonnamment spacieux, avec une belle garde au toit grâce à la ligne de toit plane. Vous pouvez commander le toit dans une couleur contrastée si cela vous tente ! La présence de la batterie ne permet plus de faire coulisser la banquette arrière, ni de rabattre le dossier des sièges complètement à l’horizontale. Renault estime d’ailleurs que ce n’est plus nécessaire étant donné le coffre de 545 litres et l’espace largement suffisant au niveau des jambes. Et Scenic oblige, ce ne sont pas les compartiments de rangement qui manquent non plus.
Un ADN marqué par le développement durable
Jamais une Renault n’avait affiché un ADN aussi marqué par le développement durable que ce nouveau Scenic. A l’instar de la carrosserie – composée en partie d’aluminium recyclé – l’intérieur fait lui aussi la part belle aux matériaux recyclés à partir de bouteilles pet, ceintures, flux résiduels de processus industriels, etc. Quant au cuir qui gaine le volant, il est 100% végan. Ce qui n’empêche pas une impression générale de qualité et des finitions impeccables.
Notons quand même deux nouveautés. Premièrement, le toit panoramique Solar Bay à cristaux liquides qui s’opacifie à la demande. Plus besoin de volet occultant, ce qui profite au poids du véhicule. Deuxièmement, l’ingénieux accoudoir central à l’arrière dans lequel vous pouvez installer des tablettes et smartphones dans la position qui vous convient. Il inclut deux ports USB-C et abrite aussi une trappe à skis.
Jusqu’à 620 kilomètres d’autonomie
Pour ce qui est la transmission, vous avez le choix entre deux versions : une version de base de 125 kW avec une batterie de 60 kWh et une version plus haut de gamme de 160 kW et une batterie de 87 kWh. La première promet une autonomie WLTP de 420 kilomètres, contre 620 kilomètres pour la deuxième version.
De série, la recharge classique se fera à 7,4 kW, et à 22 kW en option. Le Scenic sera capable de prélever jusqu’à 150 kW en courant continu via un chargeur rapide. Notons encore que Renault a décidé de l’équiper de série d’une pompe à chaleur.
125 kW
- batterie60 kWh
- autonomie420 km (WLTP)
- volume de charge545 L
160 kW
- batterie87 kWh
- autonomie620 km (WLTP)
- volume de charge545 L